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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 15:38
"Link, Tu peux m'uploader steplait ?! je dois parler à LangueDeFeu, il crise !"
Tank, "matrix 6, LangueDeFeu et le Nabuccadnazar"

J'admet qu'une fois un de mes articles a été explicitement refusé !
Mais il m'arrive aussi de ne pas pouvoir passer de posts ou de comms, ldf, et je pense que parfois, ce sont juste des lenteurs réseau : des requêtes serveurs qui expirent avant le delai maximal. Ce genre de trucs...

Ca reste que des machines...

Et si les moderateurs t'ont dans le nez, ce que je peux aisement concevoir (un modo desfois... enfin bon... et c'est souvent comme ca quand on derange), les machines, elles, ne t'en veulent pas. Elles ne te connaissent pas, ne te sentent pas, ne t'ignorent pas, ne t'admirent pas.
Elles appliquent les règles. Juste les règles. Mais toutes les règles ! A la lettre !
10 millisecondes de temps de reponse, avant transfert, encapsulage du message, choix du protocole de transport, affectation des bits et octets, découpage IP, empaquetage IP, détection du meilleur chemin, reroutage, scan antivirus, detection des mots clés bannis, aiguillage, upload pour sauvegarde, ré assemblage IP, rappel des paquets perdus, réémission des paquets perdus, contrôle d'intégrité, rupture de protocole, publication, affichage.

Pas une once de ressentiment. Pas un brin de sentiment.
Juste... l'optimisation du réseau.

Entre le moment ou tu cliques Ok et le moment de l'affichage de ton post sur ton ecran, environ 80 machines sont intervenues.
Personne n'en sait rien.

C'est vrai qu'on finit par avoir des doutes... Et c'est pas toujours justifié... Quelques secondes de ralentissement dans ce genre de mécanique... Et ton post est aux oubliettes !

Bonne journée à toi, et "bienvenue dans la Matrice, Neo".
Ton pote Morpheus.
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 13:15
Une belle arnaque en vérité.
La discution autour de la table sur la terrasse était très animée. Quelques minutes plus tôt, il y avait eu tout un battage, beaucoup de bruit. Et comme on entendait rarement ce genre de chose avec une telle intensité, on s'était tous regardés, interloqués. Et la conversation a repris. Mais alors, on ne parlait plus que de ça. Sab a même dit un truc du genre "Oh la la ! Ca va être énorme... Je crois que cette fois papa va devoir y aller !"

J'ai tout de suite pensé que c'était un coup fourré. Une arnaque. D'ailleurs, je l'ai dit : "C'est un coup de marketing ! Ils font comme ça au marketing... Une grosse campagne... Un bruit de tous les diables... Au final, tout le monde en parle... Et qu'est ce qu'on voit ? Hein ? Un stylo bille qui n'a de révolutionnaire que le nom... Un vernis à ongle en spray... Un  nouvel emballage sur  le même vieux yaourt."

Les éléphants qui accouchent des souris, voilà ce que c'est le marketing !

Mais personne ne m'a cru.

Je suis sur que c'est pas si grave que ça...
Et là, tel que vous me voyez, je suis dans ma salle de bain. Je fais un peu durer le suspens, mais j'ai confiance. Je suis sur d'avoir raison...
Penché au dessus de la table à langer, je me rassure en regardant la petite qui gazouille en secouant le paquet de carrés de coton. Elle adore faire bruisser ce plastique.
Bah ! allons y ! Il faut en avoir le coeur net !
Je dégraffe le petit pyjama, puis le body. Un temps d'arrêt avant de défaire les deux velcros qui ferment la couche.
Le moment de vérité...
J'ouvre...
Je le savais !
Un tout petit rien du tout de caca... Trois cailloux dans l'eau n'ont jamais fait un raz de marée...
Tout ce bruit pour rien, et on en faisait des montagnes...
Tsss !

Je reviens sur la terrasse avec l'air d'un empereur victorieux. "Je vous l'avais dit ! Une arnaque médiatique !"

Elle avait certes fait une grosse grimace et poussé très fort en serrant à deux mains le plateau de la chaise haute, le regard vague, presque absent, respiration bloquée, la petite veine de son cou saillant légèrement. Mais au juste, a part de l'air... Il n'était pas sorti grand chose de tout ce vacarme.

Me penchant à l'oreille de Sab, je lui glissai furtivement une remarque... "Chérie, Je pense quand même qu'on devrait... Changer de modèle de couches... C'est pas adapté ! T'as pris des tailles 4. Elles sont données pour aller de 8 jusqu'à 12 kilos... Mais à ce rythme, avec des petits cacas de 70 grammes, on ne la changera que tous les... Deux ou trois mois..."
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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 16:47
Bruit de clé dans la serrure.
Bruit de porte qui s’ouvre.
Se ferme.
Bruit de pas.
_ Ffffffff !
Crrrrrrrrrrrrrrrrrrrric !
Tic…
Crrrrrrrrrrrrrrrrrrrric !
Tac…
Crrrrrrrrrrrrrrrrrrrric !
Tic…
Crrrrrrrrrrrrrrrrrrrric !
Tac…
Crrrrrrrrrrrrrrrrrrrric !
Tic…
Crrrrrrrrrrrrrrrrrrrric !
Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
… Des heures passent…
Bruit de pas.
Sons de voix…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Lumière qui faiblit.
Bruit de pas.
Bruit de porte.
Tic… Tac… Tic… Tac…
Voix d’enfants
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
… Des heures passent…
Bruit de pas.
Sons de voix…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Bruit de porte.
Bruit de clé dans la serrure.
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
Tic… Tac… Tic… Tac…
… Des heures passent…
Tic…. Tac…. Tic…. Tac….
Tic….. Tac….. Tic….. Tac…..
Tic…… Tac…… Tic…… Tac……
Tic…
Tac…
Tic.




Exercice de style d'après la proposition 18 d'ecriture creative : "le temps"
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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 16:51
Jetant un œil à la pendule, je pose mon journal sur l'accoudoir usé de mon fauteuil... Depuis que j'ai ôté la petite feuille de l'éphéméride, je surveille l'heure, bien plus qu'à l'accoutumée. Je tends la main vers le petit verre de porto, sur le guéridon, et le porte à ma bouche au moment ou la grande aiguille fait "clic". C’est l’heure… Quatre minutes avant dix heures…
 
 Après un coup d'œil dans la glace au dessus de la bassine remplie d'eau chaude, Lucien ajuste le bouton de sa chemise, en tendant le menton ou perle une goutte de sang. Il s'est coupé en se rasant. Il sourit en pensant qu'être amoureux a des désagréments, comme rendre moins sûres les mains qui vous rasent... Il vide la bassine, et la range derrière le rideau sous l'évier. Puis, jetant un œil au carillon, il s'engouffre dans l'escalier en claquant la porte de sa chambre.
Hier soir en quittant le bal elle lui a dit : «  au carrefour de la fontaine… j’y serai vers trois heures ». Il y serait aussi…
 
C'est l'heure... Mon cœur se serre, comme chaque 21 juillet à l'évocation de ce dimanche de 1917. Ca fait quarante deux ans, et chaque année comme dans un rêve, je revis intensément chaque instant. Rien à voir avec des photos d’époque, délavées et jaunies que je passe mes dimanche à classer… Tout est gravé dans ma mémoire, et tout revient, au moindre instant de solitude, passer devant mes yeux, à travers le mince brouillard des larmes qui montent quand j'y repense.
Comme on a, parfois, tout un jour, sans pouvoir s'en défaire, une musique dans la tête, je ressasse alors avec amertume les souvenirs, les images, les sensations.
 
Joséphine attend près de l’automobile. Dans son panier, les escarpins qu’elle porte à réparer chez le cordonnier. Ceux qu’elle souhaite porter au bal que l’on donnera pour la fête samedi soir. Mr Berthier sort enfin de la maison, en bras de chemise, un canotier de paille sur la tête… Il chantonne et ouvre la portière à sa fille, en courbant le dos dans une révérence drôle. Elle s’installe, en souriant aux pitreries de son père.
Puis démarrant dans un nuage de fumée et de poussière, la De Dion – Bouton Torpédo s’engage à travers la grille sur le chemin du village.
 
C’était le 17 juillet 1917 dans mon atelier de cordonnier. Un mercredi. Lucien finissait son apprentissage chez moi cette année là. Un bon apprenti, comme on aimerait en avoir plus souvent. Et un bon garçon, c’est ce que vous aurait dit tout le monde en ville. Et je comptais, bien sur, lui proposer de rester chez moi après l’apprentissage. Un bon ouvrier… Surement même un bon successeur.
 
Je suis sur mon vélo. Je redescends la route qui mène du coteau jusqu’au carrefour de la fontaine… En contrebas les blés murs ondulent sous les caresses de la brise, en dessinant des vagues de soleil, et dans cet autre pré se dressent, éparses, quelques meules de paille… Le temps tourne à l’orage. Déjà derrière les coteaux le ciel se charge et s’obscurcit jetant sur les couleurs de cet après midi d’été un voile gris terne… Je pédale plus vite vers la fontaine.  Mais juste quand j’arrive devant le petit bassin quelques grosses gouttes commencent à s’écraser au sol.
 
Ce matin là, quatre minutes avant 10 heures, Joséphine Berthier poussa la porte du magasin, faisant tinter la clochette. Une douce jeune fille, alerte, l’œil vif et le sourire pétillant.
Elle était arrivée la veille, de Paris, avec ses parents. Ils louaient la villa de l’ancien maire, sur le coteau.
 
Serrée contre Lucien, la tête posée sur son épaule, les yeux mi clos elle sourit en pensant aux héroïnes des romans qu’elle lit pendant ces vacances…Elle repense à ce bal, hier soir ou il l’a invitée à danser. A ce moment romantique assis sur le muret sous les platanes. Quand elle a frissonné, il a ôté sa veste et s’approchant pour la poser sur ses épaules, il n’a pu résister et a posé ses lèvres contre les siennes. C’est un roman qu’elle vit, là, maintenant, couchée contre une meule de paille, dans les bras du plus doux jeune homme que l’on puisse rêver rencontrer. Les joues empourprées, elle caresse la petite cicatrice que le rasoir vient de laisser sur la peau de son menton. Elle y dépose un baiser.
 
Lorsqu’elle poussa la porte, j’étais occupé à remettre des bonbons au miel dans le bocal du comptoir. Et en tournant la tête j’ai vu son regard croiser celui de Lucien…
Bonté divine ! On aurait dit que la foudre venait de les frapper ! Le magasin se serait écroulé sur leur tête sans qu’ils n’en sentent rien…
Elle s’est avancée vers lui, et sans le quitter des yeux a sorti une paire d’escarpins de son panier.
_ Bonjour. Pensez-vous pouvoir arranger cela avant le bal de samedi ?
_ Ma foi, pour un si beau sourire, je vous le fais sur l’heure !
 
Et elle sent une goutte de pluie, puis deux… puis d’autres. Comme au sortir d’un rêve, ils se lèvent, et jettent au ciel un regard amusé… Ils sont bons pour l’averse. S’ils arrivent jusqu’à la fontaine, ils pourront se serrer l’un contre l’autre sous le petit abri. Le temps de l’averse.
Avant de partir, elle lève les yeux vers les siens, se serre contre lui en souriant. Il pose ses lèvres sur les siennes et l’embrasse, tendrement. Un long baiser passionné, romantique sous la pluie d’un orage d’été.
 
J’ai toujours craint les orages. Petit, ma mère laissait une chandelle allumée à mon chevet les nuits d’orage. Ces grondements du ciel… Cette lumière si vive et insaisissable… Toute cette puissance dans l’air, et l’eau du ciel je trouvais cela effrayant. Fascinant certes, mais effrayant. Et malgré la bougie qu’on voulait rassurante, souvent je finissais la nuit blotti entre mes parents.
 
Je regarde amusé les amoureux enlacés près de la meule, quand le bruit sec d’une détonation me jette au sol en bas de l’abreuvoir. En tombant, je hurle. Sous le coup de la peur je bondis sur mes pieds en cherchant des yeux la cause de l’explosion je vois une fumée grise s’élever d’une meule dans le pré. La foudre est tombée, et la paille brûle ou fume. Malgré la peur et l’émotion qui me vrille le ventre, je m’approche pour voir et essayer d’éteindre, avant que le feu s’étende.
Et c’est là que je vois Lucien et Joséphine étendus derrière la meule.
Ils sont tombés comme ils étaient : enlacés.
C’est de leur corps brûlés que la fumée s’élève. La foudre en s’abattant les a tués sur le coup.
 
Je repose mon verre de porto et le journal glisse à terre. Le carillon du salon sonne dix heures. Je vais aller au cimetière… Visiter mes fantômes.
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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 16:42
D'après la proposition de Wassy à Fauxrêveur dans la communauté "écriture ludique"...

Les mots proposés étaient :

#010 Wassy (clic pour voir son blog)
Mains, escarpins, brouillard, caresses, miel, bougie, photos, couleurs, une musique dans la tête, souvenirs

Le texte est à lire dans l'article au dessus...

il s'intitule "Jamais deux fois au même endroit"
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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 10:52
Ca sent la craie...
 
Ca sent la grosse pluie d'orage tombée dans la poussière de la cour de récré. La manche d'un sweat-shirt oublié pend sur le rebord de la fenêtre. 

Une feuille de tilleul jaunie se détache, virevolte un instant et se pose en ridant la surface d'une flaque, troublant le reflet du ciel en tumulte de moutons gris qui laisse percer juste un rai de lumière solaire.
 rayon-soleil.JPG

Comme un cône de feu irridescent surgi d'un doigt de magicienne tout droit dans la fenêtre de ma classe...
 
Pour allumer les rêves dans ma tête d'enfant...
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 17:30

Deuis deux trois ans environs, j'ai un raccourci sur mon bureau...

Quand y'en a ras le bol du monde, du boulot, de la guerre, des américains, de la queue à la cantine, et de l'avis d'imposition... je clique là.

Quand ça bloque, je le décoince avec ma souris. Quand j'ai besoin de me défouler, je le jette en l'air, ou je l'agite dans tous les sens...

...ça me détends... Il est temps que je partage ça avec toi !

Clique sur ce lien

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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 11:19
J'enlevai tout.
 
Je commencai par le pôle, la banquise, sur laquelle on voyait les ours blancs, les phoques et les quelques inuits qui subsistaient... 

Tout était nettoyé... 

Je débordai largement sur l'océan tout autour, ses baleines et ses bancs de poissons. Et je pris mon temps, observant attentivement tout ce que je ciblais. 
C'était facile, juste à suivre le mouvement de rotation de la terre. ... Et laisser l'anéantissement se réaliser presque tout seul. J'etais juste maître de la direction... 

Je descendis un peu au sud, et survolai les pays nordique. Et là aussi, il ne resta rien après mon passage... Troupeau de rennes, fjords, montagnes... Descendant encore je passais l'équateur, via l'Europe et l'Amérique du Nord, puis fonçais vers le tropique sud pour finir par l'autre banquise, celle de la tête en bas et des manchots. Et je n'oubliai rien... 
Je fis le tour du monde le plus minutieux que j'avais jamais fait de toute mon existence. Et j'eradiquai la moindre trace, jusqu'à ce qu'il ne subsistât plus la moindre poussière. Lorsque j'eus fini, je m'assurai qu'il ne restât rien de l'Ohio à la Sibérie, de l'antarctique à l'afrique du Nord, du Pérou au Népal... 

Tout était nettoyé. 
Nickel enfin ! 

J'enlevai la petite brosse de l'aspirateur, et je dis à Titou : 

_ Tu pourrais faire un peu la poussière sur ton globe de temps en temps !...
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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 20:49

une vidéo tordante !

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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 14:30

Double Jack joue du rock... Revisité !
 

Passez donc sur leur Blog et écoutez la piste 3 dans le bandeau : "Walk this way!" d' Aerosmith... 
Ouais, revisité c'est le mot ! Purée c'est bon !

Double Jack



http://double-jack.skyrock.com/4.html

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